19h15: accueil du public
20h00 : Alpine Line (présenté hors compétition)
Un film de Yann Borgnet (durée 40 mn), suivi d’un échange avec Yann Borgnet.
Il s’agit d’une grande traversée de l’arc alpin par les sommets, de la Corse à la Slovénie. L’expédition est partie début février 2015 de Corse, pour 4 mois d’immersion totale dans le milieu montagnard, sans pour autant se couper des possibilités de partage et de rencontres qu’il offre. Ce périple est un moyen d’échange entre la nature, des personnes de tous horizons et la cordée. Depuis le Monte Cinto, point culminant de la Corse, ce voyage au long cours les mène jusqu’au Triglav, plus haut sommet Slovénien et extrémité Est des Alpes. Il est jalonné de temps forts : enchaînements originaux, ouvertures esthétiques et ascensions de grandes voies historiques, au fil des rencontres et des opportunités.
Un projet sportif, humain et environnemental…
L’échange étant au cœur du projet, ils ont la volonté de partager cette aventure avec le plus grand nombre. Ainsi, le but de ce voyage est avant tout de rassembler autour de valeurs communes, et notamment la protection du milieu naturel. Le projet se veut être un outil de réflexion et de communication sur ces problématiques qui nous concernent tous.…dont l’association Mountain Wilderness est le garant moral.
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21h00 : Japon des hauteurs
Un film de Cécile Cusin (durée 52 mn), suivi d’un échange entre le public et Cécile Cusin.
Traditionnellement, au Japon, la montagne est sacrée. Elle est réservoir de vie, réservoir d’eau et résidence des Kamis, divinités shintoïstes. On n’y habite pas, on ne s’y rend pas, on ne l’exploite pas, par crainte du courroux des Dieux.
Au cœur de l’hiver, nous découvrons un pays qui ne déroge pas à sa règle : Une culture de l’ambivalence où les rites ancestraux et la modernité n’ont aucun mal à cohabiter. Un Japon oublié où les territoires de montagne, pourtant majoritaires ne font pas tellement parler d’eux. Un Japon magique où il suffit d’avoir les yeux grands ouverts pour vivre un rêve éveillé.
Ce documentaire itinérant, de massifs en sanctuaires, de rencontres organisées en expériences inattendues, se présente sous la forme d’un récit de voyageurs, qui à travers les yeux de deux curieux occidentaux, emmènera le spectateur à la découverte d’un Japon à peine soupçonné.
Ce sera aussi l’occasion de rendre hommage à la japonaise Junko Tabei, première femme à avoir gravi l’Everest et qui est décédée le 20 octobre 2016.
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22h05 : Pause
22h25 : Chamousset, le chant des pierres
Un film d’Olivier Alexandre (durée 37 mn).
Dans le Sud du Vercors, 300m au-dessus du vide, une équipe de l’Institut des Sciences de la Terre est sur le point de réaliser une première scientifique : identifier et comprendre le chant émis par une gigantesque écaille rocheuse, afin de mettre au point une méthode révolutionnaire pour la prévision des grands éboulements.
Pour cela une condition est essentielle : maintenir la montagne sur écoute continue, jour après jour, année après année. Un défi majeur sur ce terrain vertigineux, soumis à toutes les conditions climatiques. C’est l’investissement de toute une équipe sur le terrain, au fil des saisons, que raconte le film. Et une réalité souvent ignorée : les bruits profonds de la montagne qui vit.
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23h00 : La Horde
Un film de Jérôme Colin (durée 26 mn), suivi d’un échange entre le public et Jérôme Colin.
Nous sommes de plus en plus nombreux à nous balader en montagne et cette pratique innocente a un impact sur des milieux d’autant plus difficiles à protéger qu’ils sont moins accessibles.
Plutôt que de construire un discours moralisateur, la Horde tente de sensibiliser sur le sujet avec humour.
A la manière d’une sorte de documentaire de science fiction ce film propose une inversion du point de vue des films animaliers. Pour une fois, ce n’est pas l’animal mais l’homme qui est observé, étudié, traqué comme une bête curieuse.
Ce décalage interroge jusqu’à la raison de notre présence sur ces montagnes et laisse des images marquantes dans nos esprits.
En proposant d’imaginer comment la nature elle-même pourrait nous observer et nous étudier, il ouvre également une réflexion sur la notion de vérité scientifique, et sur les limites de notre perception du monde.
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23h35 : délibération jury, pot de fin, annonce résultats
Minuit : fin de la soirée et de la 6ème édition !